En accord avec les engagements de François HOLLANDE, la réforme des rythmes scolaires, affichée comme une priorité par le ministre Vincent Peillon, se met en place et s’étalera sur deux rentrées.
Les premières mesures devraient être mises en œuvre dès la rentrée prochaine, notamment le rallongement des vacances de Toussaint (+2,5 jours d'école), d’autres évolutions (fin de la semaine à 4 jours...) ne seront appliquées qu’à la rentrée 2013.
Dans l'ensemble les acteurs de l'éducation approuvent l'esprit des réformes proposées par Vincent Peillon, et ne s'opposent pas à leur application dès la rentrée 2012... Ces propositions vont dans le bon sens, elles sont demandées depuis longtemps y compris par les spécialistes des rythmes scolaires des enfants. Le rythme 7 semaines de cours et 2 semaines de vacances est le plus favorable aux enfants.
Bien sûr tout ceci nécessitera beaucoup de concertation avec les équipes éducatives, les parents, les collectivités territoriales, les professionnels du tourisme... Mais c'est l'intérêt des nos enfants et petit-enfants qui est en jeu.
Ce premier trimestre est extrêmement long. Dès début décembre les enfants sont fatigués. Combien de parents et d'enseignants disent que leurs enfants sont fatigués, saturés, traînent pour se lever le matin... Alors il faut savoir ce que l'on veut ! Depuis le temps qu'on évoque une réforme du es rythmes scolaires sans jamais la réaliser ! C'est dans l'intérêt de nos enfants, cette réforme s'impose et les vacances de Toussaint sont une première étape d'une réforme plus vaste...
Quand Mr Copé parle de laxisme, il oubli de dire que l'ancien gouvernement n'a rien fait dans l'intérêt des enfants. Sa seule préoccupation était d'appliquer sa politique de la RGPP, c'est à dire supprimer 16 000 postes au détriment du bien être de nos enfants ! Mais rien sur les rythmes... c'est facile !!!
Article "http://tempsreel.nouvelobs.com/education/" du 14/6/2012
Semaine de cinq jours, réaménagement des vacances, allègement des journées de classe... Les nouveaux rythmes défendus par Vincent Peillon font déjà leurs preuves.
Dès son entrée en fonction en mai, le nouveau ministre de l'Education Vincent Peillon s'est prononcé en faveur d'une réforme des rythmes scolaires, "la réforme centrale" dans la refondation de l'école selon lui :
Les mesures envisagées par Vincent Peillon suivent les recommandations du rapport rendu en juillet 2011par le Comité de pilotage sur la réforme des rythmes scolaires, mis en place par Luc Chatel et basé sur des avis de chronobiologistes. Semaine de cinq jours, allègement des journées de travail, raccourcissement des vacances... A quoi doit-on s'attendre?
Le ministre de l'Education a exprimé son intention d'alléger les journées très chargées des écoliers français pour adapter les horaires de classe au rythme biologique des enfants, comme les chronobiologistes le préconisent.
Les matinées seraient réservées à l'enseignement des matières fondamentales (français ou mathématiques) et les cours s'arrêteraient plus tôt dans l'après-midi. Les enfants auraient ensuite accès à des activités artistiques, sportives ou se reposeraient. Une pause déjeuner d'au moins 90 minutes deviendrait obligatoire, alors qu'elle est aujourd'hui souvent raccourcie pour permettre aux enfants en difficulté de recevoir des cours de soutien.
Cet allègement des journées de travail sera compensé par l'ajout d'une demi-journée de classe par semaine, le mercredi ou le samedi, à la discrétion des communes -ce qui risque de faire débat. En revanche, le nombre d'heures d'enseignement hebdomadaire n'augmentera pas, le Comité de pilotage préconisant "un bouclier scolaire" d'un maximum de 23 heures par semaine.
L'ajout de cette demi-journée supplémentaire ne permettra pas de compenser la réduction du nombre d'heures d'enseignement hebdomadaire. Le nombre de jours de cours par an devra donc augmenter.
Selon le rapport du Comité de pilotage, la France est en effet "le pays où les écoliers reçoivent le plus grand nombre d’heures de cours annuelles", alors que le nombre de semaines est plus restreint : 36 semaines contre 37 à 40 dans les autres pays de l’Union européenne.
"Une exception" qui a un prix : "Ca coûte cher aux enfants, et ça nous coûte cher", assure Vincent Peillon. Des ajustements permettront donc d'harmoniser la répartition des vacances : sept semaines d'école, deux semaines de vacances, en alternance. Les vacances d'été, jugées trop longues, seront raccourcies de deux semaines. Dans cette organisation, les vacances de la Toussaint seront, elles, rallongées de quatre jours pour former une séquence de deux semaines.
Ce type de rythme scolaire a déjà été mis en place dans plusieurs villes, comme Angers (Maine-et-Loire). L'école élémentaire publique de l'Isoret a ainsi accepté d'expérimenter dès la rentrée 2010 un aménagement des rythmes de l'enfant avec neuf demi-journées de cours, dont le mercredi matin. Son impact sur la qualité de l'apprentissage est évalué par des chercheurs.
En pratique : les instituteurs enseignent les matières fondamentales le matin de 8h30 à 11h45 et les autres matières de 13h30 à 15h30. Les enfants ont ensuite la possibilité de se reposer ou de participer à des activités. Facultatives et gratuites, elles se déroulent hors de l'enceinte scolaire, dans des maisons de quartier et des centres de loisirs. Elles sont financées par la Ville.
Résultat ? Une étude réalisée à l'automne 2011 auprès des parents d'élèves a montré que 79% d'entre eux sont satisfaits de cette nouvelle organisation. Mieux : elle ferait des envieux ! Selon le directeur, plusieurs enfants ont été inscrits dans cette école pour profiter des nouveaux rythmes. Les écoliers eux-mêmes se disent satisfaits. Selon les parents, ils sont plus reposés, se lèvent plus facilement le matin et se mettent plus rapidement à leurs devoirs en rentrant chez eux.
C'est là que le bât blesse. L'ajout d'une demi-journée de cours par semaine entraîne un important surcoût pour les communes dont le budget est souvent très serré. En plus de financer les activités, elles devraient en effet supporter des charges plus lourdes en matière de chauffage, d'entretien ou de transport scolaire.
D'où l'importance d'une concertation, au terme de laquelle les décisions seront prises, fin juillet. Une loi de programmation devrait être présentée à l'Assemblée nationales à l'automne.